Horrible attaque au Burkina Faso : 60 militaires tués à Chouli lors d’une attaque jihadiste
Le 24 décembre 2023, des combattants du Jamaat Nusrat al-Islam wal Muslimin ont attaqué une caserne militaire à choli, dans la région de ouahigouya, s’en emparant et tuant environ 60 soldats. Selon le communiqué du groupe, les assaillants ont réussi à s’emparer de 4 Dushkas, 2 mortiers, 14 Pikas, 5 RPG, 79 Kalachnikovs, 2 pistolets et 18 motos, en plus d’une grande quantité de munitions et autres équipements, et 4 véhicules ont été incendiés. .
Détails de l’attaque
L’attaque a débuté vers 11 heures du matin, lorsque des combattants du groupe jihadiste ont attaqué la caserne militaire de Shuli. Selon le communiqué du groupe, les assaillants ont réussi à pénétrer dans la caserne après de violents combats qui ont duré plusieurs heures.
L’attaque a entraîné la mort d’une soixantaine de soldats et des dizaines de blessés. Les assaillants ont également réussi à saisir une grande quantité d’armes et de matériel militaire, dont 4 Dushkas, 2 mortiers, 14 Pikas, 5 RPG, 79 Kalachnikovs, 2 pistolets et 18 motos.
Le Jamaat Nusrat al-Islam wal-Muslimin a expliqué que cette attaque était une réponse aux massacres commis par les soldats de l’armée burkinabè dans des zones telles que Fattogoli, Hokoulur et Boro dans l’État du Soum.
Cette attaque est considérée comme l’une des attaques les plus violentes lancées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans au Burkina Faso au cours de la période récente. Cette attaque témoigne de la croissance continue de l’influence des groupes jihadistes dans la région.
L’armée burkinabè fait face à de grandes difficultés pour faire face aux groupes jihadistes, en raison de son faible armement et de son entraînement. Le gouvernement burkinabè souffre également de la faiblesse des institutions étatiques, ce qui permet aux groupes armés de contrôler plus facilement le territoire et de recruter des combattants.
Relever les défis sécuritaires dans la région du Sahel nécessite des solutions multiples, qui nécessitent une plus grande coordination internationale. Ces solutions incluent le renforcement de la puissance de ce pays africain, la construction d’institutions étatiques fortes, l’arrêt des fluctuations successives et la résolution des causes profondes du conflit.