
Le Front de Libération de l’Azawad a diffusé des images aériennes documentant des opérations militaires menées dans les zones d’Anoumalane et de Tadjmart, près de la ville d’Adjelhoc, dans la région de Kidal. Ces opérations ont été exécutées à l’aide de drones kamikazes, ciblant des positions et des mouvements de l’armée malienne et des mercenaires du Africa Corps soutenu par la Russie.
Les séquences vidéo montrent des frappes directes contre des véhicules blindés et autres engins militaires, marquant une escalade qualitative dans la tactique de combat des forces de l’Azawad. Selon la déclaration officielle du Front, ces attaques ont causé des dizaines de morts parmi les soldats maliens et les mercenaires, lors de deux batailles successives les 12 et 13 juin.
Opération de Tajmert – 12 juin :
Dans un communiqué, les forces armées de l’Azawad ont indiqué que leurs drones ont mené une attaque de précision contre un convoi du Corps Africain dans la zone de Tajmert. L’opération a entraîné :
- La mort de 5 mercenaires du Corps Africain
- La mort de 2 soldats maliens
- La destruction de trois véhicules militaires
- La destruction d’un véhicule blindé
- La destruction d’un transporteur de chars
La grande bataille – 13 juin :
Le lendemain, les forces de l’Azawad ont lancé une opération offensive de grande envergure dans la région d’Anoumalane, considérée comme la plus importante depuis plusieurs mois. Cette attaque a permis :
- La neutralisation de dizaines de combattants du Corps Africain et de l’armée malienne
- La saisie d’environ 25 véhicules, dont des véhicules militaires, des blindés et des camions de ravitaillement
Un tournant stratégique :
Ces opérations marquent une montée en puissance des tactiques et des capacités opérationnelles du Front de Libération de l’Azawad. Le recours aux drones kamikazes constitue un changement majeur sur le terrain, permettant aux combattants de frapper avec précision tout en réduisant leurs propres pertes.
Ces développements interviennent alors que l’autorité centrale à Bamako continue de s’affaiblir, et que les forces armées maliennes reculent, en dépit du soutien actif des mercenaires russes opérant sous le nom du “Corps Africain”.